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Vers quel professionnel de santé dois-je me tourner pour diagnostiquer un syndrome de l’intestin irritable ?

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Votre médecin traitant est le professionnel de santé vers qui vous pouvez vous orienter pour établir le diagnostic d’un syndrome de l’intestin irritable. N’hésitez donc pas à discuter avec lui de tous les symptômes que vous ressentez et qui perturbent votre quotidien. Il pourra éventuellement vous adresser dans un second temps à un gastro-entérologue (si nécessaire) pour vous garantir une prise en charge adaptée.

 

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Quel(s) examen(s) devrais-je faire pour le diagnostic d'un syndrome de l'intestin irritable ?

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Il n’y a pas d’examen spécifique qui permette de poser le diagnostic du syndrome de l’intestin irritable. En revanche, votre médecin pourra vous prescrire des examens qui seront utiles pour éliminer certaines maladies ou encore comprendre ce qui ne va pas (ex : examen sanguin, échographie abdominale, etc.).

 

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Devrais-je faire des examens réguliers au cours du suivi de mon syndrome de l'intestin irritable ?

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Aucun examen n’est nécessaire au suivi d’un syndrome de l’intestin irritable à moins que vous ne souffriez également d’une maladie organique qui doit être surveillée. Il est important de noter dans un journal de recueil vos symptômes pour pouvoir mieux échanger avec votre médecin et optimiser le suivi.

 

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Si j’ai un syndrome de l'intestin irritable, est-ce que je suis plus à risque de développer un cancer du côlon ?

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Le syndrome de l’intestin irritable n’est pas un facteur de risque du cancer du côlon. Si vous souffrez de ce syndrome, vous n’êtes donc pas plus à risque de développer ce type de cancer.

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Si j’ai un syndrome de l'intestin irritable (encore appelé syndrome du côlon irritable ou colopathie fonctionnelle), est-ce que mes enfants risquent d’en être atteints eux aussi ?

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Aujourd’hui, la cause de cette micro-inflammation, dans le syndrome de l’intestin irritable, reste inconnue. Les facteurs génétiques n’ont pas été définis comme étant impliqués ou non dans l’apparition de ce syndrome. Certaines études ont démontré qu’avoir une personne souffrant de syndrome de l’intestin irritable dans sa famille augmente le risque d’en souffrir également mais cela ne prouve pas l’origine génétique de la maladie. Cela peut-être aussi lié à l’environnement que partage ces mêmes personnes (habitudes hygiéno-diététiques, stress, etc.).

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Le syndrome de l’intestin irritable est-elle une maladie liée à l’anxiété et au stress ?

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Le stress, comme l’anxiété, est un facteur qui peut accentuer les symptômes digestifs mais n’en est pas la cause. Les personnes sujettes au stress auraient une sensibilité exacerbée aux troubles intestinaux. Des facteurs alimentaires, psychologiques ou autres peuvent déclencher une poussée douloureuse.

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Peut-on en guérir ?

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Aujourd’hui, il n’existe pas encore de traitement qui permette de guérir d’un syndrome du côlon irritable. Cependant, il existe des traitements médicamenteux qui peuvent améliorer certains symptômes comme les ballonnements, les douleurs abdominales, les troubles du transit…

 

En parallèle, vous pouvez suivre des règles d’hygiène de vie simples qui vous aideront à améliorer votre quotidien.
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Est-ce que certaines intolérances alimentaires peuvent être une cause de mon syndrome de l’intestin irritable ?

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Certaines intolérances alimentaires peuvent se caractériser par les mêmes symptômes que ceux du syndrome de l’intestin irritable. Cependant, ce sont deux réactions différentes. Par exemple, certains aliments (les FODMAP – Fermentescibles Oligosaccharides Disaccharides Monosaccharides And Polyols) peuvent favoriser des symptômes du SII. Il n’est donc pas nécessaire de faire des tests d’allergie mais, par contre, de bien suivre les recommandations hygiéno-diététiques de son spécialiste.

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Mon médecin m’a parlé du régime sans glucides fermentescibles (sans lactose, sans gluten, etc.) : est-ce que je vais devoir le suivre toute ma vie ?

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Un régime restrictif est toujours limité car il peut favoriser un déséquilibre alimentaire, une perte de poids et des carences alimentaires dangereuses pour la santé. Ce régime consiste à éliminer strictement certains aliments fermentescibles de votre alimentation pendant un certain temps pour aider à diminuer certains symptômes du syndrome de l’intestin irritable. Ce régime n’a pas vocation à être suivi à vie : les aliments seront réintroduits au fur et à mesure pour tester votre seuil de tolérance sous la surveillance d’un professionnel de santé.

 

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Lorsque l’on souffre d'un syndrome de l'intestin irritable, souffre-t-on d’une maladie cœliaque ?

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La colopathie fonctionnelle et la maladie cœliaque (intolérance au gluten) sont deux maladies différentes. La maladie cœliaque est une maladie auto-immune, qui se diagnostique à l’aide d’une recherche d’anticorps spécifiques et de biopsie, à la différence de la colopathie fonctionnelle. Lorsque l’on souffre de cette dernière, certains aliments peuvent favoriser l’apparition de symptômes. Réduire sa consommation permet fréquemment d’améliorer son confort digestif tout comme d’autres aliments appartenant aux FODMAP. Le gluten peut être l’un des déclencheurs mais il n’est pas le seul. Au contraire, dans la maladie cœliaque, seul le gluten est responsable des symptômes, son exclusion est la base du traitement.

 

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